Enfermée dans un projet d'un autre âge, Johanna Rolland persiste dans l'idée de transférer le CHU de Nantes sur l'Île de Nantes, et prétend pouvoir réhabiliter facilement le terrain actuellement occupé par le CHU pour en faire "un grand parc nourricier" (cf. Nantes passion, mars 2022, p.7).
Sans prendre en considération les préoccupations de sobriété écologique qui mobilisent la population, elle défend un projet irréaliste qui construit un CHU plus petit que l'actuel (moins de lits, moins de personnel, moins de soin), dans un espace étroit, enclavé et inondable et veut créer un parc végétal sur les gravats pollués de bâtiments pour l'heure toujours fonctionnels et pour certains récents (Maternité, Plateau hospitalier, SAMU…) et qu'il faudra détruire.


Pour le collectif C-A-S, l'économie circulaire ne consiste pas à détruire des milliers de tonnes de béton pour les reconstruire quelques dizaines de mètres plus loin alors que le bâtiment génère un tiers des émissions de CO2 en France. Nous demandons la publication des études réactualisées dressant le bilan environnemental de l'ensemble du projet de démolition reconstruction du CHU.


Le C-A-S travaille actuellement à un contre-projet basé sur la
construction/rénovation et qui s'appuie sur l’intelligence collective des personnels et des citoyens pour une autre politique de santé publique. Dans cette perspective, l'idée d'un parc urbain dédié à la biodiversité des rives de Loire doit être étudiée sur l'emplacement dégagé et déminé de l'Île de Nantes.



Collectif CHU-Actions-Santé

(31 mars 2022)

 

La direction du CHU de Nantes leur refuse la prime de soins critiques. Elles se mobilisent à l'occasion du Comité Technique d'Établissement du vendredi 25 mars 2022.

 

Image

voici le texte de cette lettre ouverte rédigée par le Syndicat CGT du CHU de Nantes, à retrouver aussi ici.

Les membres du CHSCT ont aussi adressé une lettre ouverte à la direction de l'ARS. Vous la trouverez ici.

 

Objet : Service des urgences du CHU de NANTES

Monsieur le Directeur Général,

Depuis de nombreuses années le service des urgences au CHU de Nantes est saturé. Pour rappel, en 2019, la majorité des services d’urgences de France était en grève pour les mêmes raisons, une montée en charge de l’activité sans que les effectifs n’évoluent dans les mêmes proportions et le manque criant de lits d’hospitalisation pouvant occasionner une perte de chance pour les patients.

La situation, depuis plusieurs mois, aux urgences du CHU de NANTES est devenue critique, compte tenu du nombre important de passage aux urgences. La sécurité des patients et des professionnels n’est plus assurée. En ce sens, vous avez à plusieurs reprises, fait des communiqués de presse invitant les patients qui ne relèveraient pas de l’urgence à ne pas se rendre aux urgences. Cette communication est à double tranchant, sachant que les patients ne sont pas des médecins et n’ont pas les compétences pour s’auto diagnostiquer. Le risque de cette  communication culpabilisante est de passer devant une urgence vitale. Il est à noter que la majorité des patients qui arrivent aux urgences sont adressés par un médecin généraliste ou bien encore par le SAMU.

Le C-A-S a produit une série d'émissions radio "Le cri du bistouri". Diffusée le lundi, à partir du 21 février à 18h sur Jet FM, 91.2 (pour Nantes et son agglomération), elles restent accessibles en podcast sur le site de JeT FM. Elles aborderont un état des lieux des CHU , le secteur du médico-social , besoins, enjeux et financements de la santé , la précarité en santéun autre système de santé.